La salle de conférence Jean Déhon de Nkongsamba a servi de cadre les 20 et 21 avril 2016 aux travaux de relance et de développement des filières cacao et café du Cameroun. C’était en présence du préfet du Département du Moungo M. Thomas Hona qu’entouraient ses proches collaborateurs.
Pour relancer l’économie camerounaise, le gouvernement devra compter sur la filière café dont la production à l’horizon 2020 doit s’étendre sur 125 000 tonnes en café robusta et 35 000 tonnes en café arabica. Un point inscrit au centre de la réflexion qui a réuni les experts du domaine et les producteurs qui pendant deux jours ont œuvré pour le renforcement des capacités afin de promouvoir la transformation artisanale de cette culture de rente.
Pour sauver d’urgence la production caféière, les experts en énumérant les difficultés rencontrées par les producteurs et logées sur la réhabilitation et l’extension des champs semenciers, ont pensé à la mise en place d’un programme d’urgence visant à renforcer des moyens financiers d’intervention dans la filière café et promouvoir l’acquisition par les opérateurs des équipements modernes susceptibles de conférer aux produits finis locaux la compétitivité dans un environnement contré d’une rude concurrence.
Pour le gouvernement camerounais, ce plan de relance de la filière café et dans un contexte de rationalisation a comme mesures phares, la production et la diffusion du matériel végétal ainsi que le retour aux crédits de campagnes en faveur des exportateurs, des usiniers et des organisations des producteurs.
Apollinaire Kameni/CP